L’Zone B à Milan est un moyen de protection de l’environnement ou un générateur de revenus? Car en lisant les données relatives aux amendes infligées à ceux qui tentent d’entrer dans la ville, il semble bien que la deuxième hypothèse soit décidément probable.
Si évidemment l’urgence Covid a pesé en 2020 et 2021, avec la suspension de la zone B de mars 2020 à juin 2021, voici ce que nous disent les chiffres des amendes, comme le souligne le Corriere. Dans le 2019 6 249 amendes ont été infligées pour 518 667 eurosen 2020 il atteint 5 072 pour 420 976 eurosen 2021 il y en avait 25 726 par puits 2 135 258 euros et au premier trimestre seulement 2022 étaient 9 436 égaux à 783 188 euros.
Ce n’est donc pas un hasard si le conseiller pour la police locale et la sécurité Marco Granelli déclare que « c’est une bonne chose que toutes les caméras aient été mises en concomitance avec la fin de l’urgence“.
Si la tendance restait constante, la commune pourrait collecter plus de 3 millions d’euros par anmais peut-être même plus. « Milan devrait retrouver des flux de trafic normaux qui doivent être gérés», confirme Granelli.
Heureusement, les temps ont changé et l’utilisation de travail à domicile il permet, surtout à ceux qui n’en ont pas les moyens, de ne pas avoir à changer de voiture pour aller travailler.
Aussi parce que, rappelons-le, une bonne partie de l’économie milanaise repose sur exploitation pendulaireet les déménagements de la Municipalité ne font que confirmer l’idée que les gens vont en ville « seulement s’ils y sont forcés ».
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