Là nouvelle DS 7 renouvelle le premier SUV totalement détaché de Citroën de la marque française, et il le fait d’une part en affinant le design, d’autre part en misant tout sur la technologie hybride rechargeable E-Tense, compte tenu de la nouvelle configuration 360 ch. Je vais vous dire comment ça se passe.
DS 7 : le recommandez-vous ?
je pense que DS 7 est une voiture qui plaira à plusieurs, pour plusieurs raisons. Un SUV de taille pas exagérée, adapté à une utilisation polyvalente grâce à la praticité et à l’élégance du design qui vous permet de toujours faire bonne impression.
À l’intérieur, il est très confortable et spacieux, avec une sellerie de qualité qui permet de voyager en toute détente, et la conduite est également relaxante car, bien que puissante, elle n’exige pas de sportivité mais garantit les bonnes prouesses. Je le recommande, bref, si vous cherchez unvoiture haut de gamme différent des « propositions habituelles », et si vous avez besoin de qualité alliée à un raffinement stylistique et à une utilisation pratique.
DS 7 : sans chrome beaucoup mieux
L’une des choses que j’aime le plus dans le restylage du SUV compact français, c’est que presque tout a été supprimé du chromage. DS Automobiles déclare qu’il s’agit d’un choix durable, car la métallurgie est très coûteuse en termes environnementaux. Vrai ou pas, c’est un choix partageable car maintenant la ligne est beaucoup moins lourde.
En dehors de cela, les changements sont peu nombreux mais substantiels : l’avant voit une ligne plus large avec des éléments en diamant, qui cachent parfaitement les caméras et les capteurs ; et les nouveaux Voile léger DSla signature lumineuse héritée des DS 9 et DS 4 et introduisant Technologie LED Pixel à la place de Matrix LED, pour plus d’efficacité et de sécurité. Le bloc optique est également plus carré et plus large.
Derrière, des changements moins perceptibles, tels que les phares plus longs sur un fond bruni, et le nouveau lettrage DS Automobiles pour agir comme une colle entre les deux côtés. Il faut dire que le nouvelle configuration 360 chégalement hérité de DS 9, propose une configuration un peu plus basse et plus large que toutes les autres, pour accentuer la montée en puissance et rapprocher le SUV compact du L’univers DS Performancepuis au sport automobile électrifié où la marque française affiche des résultats notables.
Un bon travail à l’intérieur
Comme les extérieurs, les intérieurs voient également une suppression du chrome, tout en conservant un style dense et riche, presque baroque, plutôt diviseur. Personnellement je regarde plus les intérieurs minimalistes, mais je reconnais que le soin apporté à cet intérieur ne manque pas. Le revêtement en cuir, par exemple, rappelle la couture française typique, même dans le style des coutures, et a une très bonne sensation au toucher et à l’odorat.
J’aime particulièrement les revêtements Gris Opéra, car ils rendent tout plus lumineux avec les grandes baies vitrées et le toit ouvrant panoramique, même s’ils sont certainement plus exigeants. Dommage cependant pour le faux chrome restes, qui sont en fait du plastique, surtout par rapport au beau travail fait avec le reste.
Bon que le cluster numérique est opaque, pour une meilleure visibilité, ainsi que l’écran tactile est maintenant plus grand et cavec une résolution Full HD, très lumineux et bien visible. Mais attention, le cadre noir brillant, bien qu’agréable, attire la poussière et les traces de doigts.
Cependant, à l’intérieur se trouve le nouveau système d’exploitation, introduit pour la première fois sur DS, avec des mises à jour OTA et une compatibilité sans fil avec Apple CarPlay et Android Auto, et avec la navigation tom tom incluse. En général ça marche bien, mais peut-être faudrait-il un SoC plus puissant pour plus de fluidité.
Comment conduire
Mon test concernait le DS 7 hybride rechargeablede la société E-Tense, à partir de la nouvelle proposition 360 CV, qui combine un 1.6 4 cylindres en ligne à un moteur électrique qui garantit environ 60 km d’autonomie en mode électrique, ainsi qu’une transmission intégrale. Il s’agit de la DS 7 la plus puissante, associée à un set-up dédié et à des roues « Brooklyn » diamantées de 21 ».
Le comportement général suit plus rigide et plus réactif, même si la voiture reste toujours orientée vers une conduite plus touristique, et certainement pas sportive, même si elle peut offrir du plaisir, surtout si vous choisissez de passer en séquentiel avec un contrôle quasi total des tours moteur. La boîte de vitesses automatique, en fait, est bonne, mais elle a tendance à se coincer et à monter souvent en régime, surtout en montée et en appuyant un peu sur l’accélérateur. Grâce aux jantes plus grandes et à la suspension légèrement plus rigide, le 360 CV DS 7 E-Tense est celui qui sent le plus les trous, tout en ayant des amortisseurs adaptatifs.
En tout cas, j’ai préféré piloter le 225 ch E-Tense, qui représente la base de la gamme plug-in hybride du modèle. Un moteur toujours puissant et ludique, à tel point que la différence avec le 360 CV n’est pas si abyssale, mais avec un set-up plus doux, même grâce aux roues de 19 pouces qui laissent plus d’épaule au pneu et amortissent mieux les nids-de-poule sur la route. Sur tous, cependant, en passant en mode Confort, les suspensions fonctionnent avec le capteur sur le pare-brise capable de surveiller l’asphalte jusqu’à 20 mètres devant la voiture, de détecter les trous et d’adapter le réglage avant l’arrivée de la voiture. au-dessus d’eux. .
Bonne consommation : l’autonomie électrique est très vraie, et permet donc, compte tenu d’un parcours quotidien moyen d’environ 50 km, de ne jamais utiliser le moteur thermique sauf sur de longs trajets.
En mode hybride, le 360 ch E-Tense tourne autour de 5 litres aux 100 km, tandis que le 225 est plus parc et descend sous la barre des 4,5 litres aux 100 km, avec une batterie chargée. Cependant, je l’ai trop peu roulée pour pouvoir avoir une donnée claire, je me réserve donc le droit de revenir à la consommation ultérieurement, après avoir essayé la DS 7 sur un de mes trajets long-courriers.
Prix et équipements
DS 7 commence à partir de 42 000 € pour le diesel Blue HDi 130 ch avec boîte automatique en version Business. DS 7 E-Tense, l’hybride rechargeable, démarre à 51 200 € pour l’E-Tense 225 en version Business.
Lors de notre essai, nous avons conduit deux DS 7 en configuration Opera, avec une liste de prix de 60 700 € pour le 225 ch et 70 400 € pour le 360 ch.
—–
Pour recevoir plein d’actualités et des conseils utiles notamment sur le monde de l’auto et de la moto, sur les radars et sur comment se défendre contre les arnaques, c’est possible inscription gratuite à la chaîne PifAuto sur Telegram. Nous vous invitons à nous suivre également sur Google News cliquez ci-dessous pour une inscription gratuite !