Vous partez skier en voiture, prévoyez les antigels !

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En montagne, le niveau du mercure peut descendre très en dessous de zéro, tout liquide peut geler. C’est la raison pour laquelle vous devez avoir recours à différents produits antigel pour protéger vos fluides en dépit du froid glacial. L’usage de ces produits requiert toutefois certaines précautions et ils doivent être remplacés ou vérifiés après un certain nombre de kilomètres.

Votre lave-glace

Prévoyez du liquide lave glaces en quantité suffisante et adapté aux températures auxquelles vous aller exposer votre voiture. La visibilité est encore plus importante lorsque vous prenez la route en montagne et rouler sans lave glace augmente significativement les risques d’accident.

Que votre lave glace soit inutilisable parce qu’il est vide ou que le liquide est gelé est donc à éviter. La seule solution est d’être prévoyant et d’utiliser un lave glace adapté aux températures très négatives et de prendre un petit conditionnement de secours dans votre coffre.

Antigel diesel – gasole Bardhal

Il arrive en montagne que le diesel délivré par les stations services ne soit pas suffisamment résistant aux très basses températures.

  • Les stations de certaines régions délivrent du gasoil “grand froids”, à l’image de Total

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Mais vous n’en trouverez pas forcément toujours ou vous aurez peut être fait le plein dans une région n’en disposant pas.

  • Nous vous conseillons donc de vous équiper de l’antigel gasole de Bardhal que vous pouvez trouver dans notre station.

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Le refroidissement de votre moteur

Ce qu’est un antigel

Le liquide de refroidissement est constitué du fluide de refroidissement auquel peut être ajouté un antigel. Via le radiateur, il sert à éviter la surchauffe du moteur. Sa conception s’élabore ainsi en parallèle avec celle du moteur et chaque type ou marque de voiture dispose de son propre fluide de refroidissement. Il convient donc de respecter les préconisations du constructeur pour optimiser la durée de vie de son moteur.

Généralement, l’antigel est constitué de propylène glycol ou éthylène glycol, le premier transférant moins efficacement la chaleur que le second. Pour obtenir une température de gel plus basse, on doit donc l’utiliser en plus grande quantité. L’éthylène glycol, lui est moins visqueux, mais plus toxique et risquant d’irriter la peau si celle-ci est en contact avec le produit. Il est toutefois plus efficace et se trouve souvent dans les liquides de refroidissement à température de gel plus basse.

Suivant que le moteur est à essence ou diesel, il convient de choisir l’antigel adapté. En effet, le moteur diesel a besoin d’un antigel spécial contenant des additifs supplémentaires pour liquide de refroidissement. C’est pour empêcher la corrosion des parois de ses cylindres. Ces SCA ou “supplemental coolant additives” servent en outre à neutraliser les acides et rallonger la durée de vie du moteur. L’antigel devient alors utile pour le préchauffage du moteur le matin.

Les précautions à prendre lors du remplacement de l’antigel

Lorsque vient l’hiver, il faut penser à changer son antigel pour parfaire le fonctionnement du moteur, surtout s’il a déjà servi depuis un certain temps. Faire cependant attention à ne pas combiner ni mélanger deux types de produits différents. Cela risque de provoquer des réactions chimiques dangereuses.

Avant l’usage d’un autre type d’antigel, il faut également faire la vidange de l’ancien et toujours se souvenir que l’ajout de l’eau ne rend forcément pas moins visqueux le liquide de refroidissement. Le mieux est donc d’utiliser de l’eau distillée pour obtenir de meilleurs résultats. Enfin, il faut savoir aussi que l’antigel HOAT ou OAT ne s’adapte pas aux véhicules âgés ayant toujours fonctionné avec de l’antigel IAT. Effectivement, cela peut endommager le moteur.

Les différents types d’antigel

Il existe plusieurs sortes d’antigel selon la marque et le moteur, entre autres l’IAT ou l’antigel conçu avec la technologie des acides inorganiques. Les voitures fabriquées avant les années 90 l’utilisent le plus. Ce liquide de refroidissement contient des silicates et des phosphates pour éviter la corrosion du métal, il est très efficace. Naturellement de teint clair, il s’identifie facilement grâce à sa couleur vert claire.

Le liquide de refroidissement fabriqué suivant la technologie d’acides organiques ou OAT en est un autre. Les constructeurs automobiles tels que GM, Honda, Toyota et Volkswagen en sont les plus friands. Pour cause, il ne renferme pas d’anticorrosion, car destiné aux radiateurs en aluminium. Disposant d’une durée de vie optimale, il se décline en différentes couleurs, du vert au rouge. Sa vidange doit se faire tous les 240 000 km parcourus.

Le dernier type d’antigel, l’HOAT, est celui conçu avec la technologie d’acides organiques hybrides utilisant les mêmes composants que l’OAT. Il dispose ainsi d’une plus longue durée de vie que l’IAT tandis que des nitrates et des silicates y sont ajoutés pour lutter contre la corrosion des éléments en métal. Les adeptes de l’OAT sont les constructeurs automobiles asiatiques et européens, mais les modèles récents de Chrysler l’utilisent aussi. Sa couleur jaune ou orange permet de l’identifier facilement. Sa vidange se fait également tous les 240 000 km.

 

Conclusion

Il est inévitable de mettre du liquide antigel dans le réservoir de trop plein ou dans le système de refroidissement. Vous pouvez acheter un antigel prêt à l’emploi ou le fabriquer vous-même. N’oubliez pas de remettre du liquide lave-glace afin d’augmenter votre visibilité. Attention avant de changer de liquide, si c’est un type de liquide différent il est possible d’avoir des réactions chimiques. Il faut d’abord vidanger.

Avant d’organiser votre trajet, il convient donc d’être prévoyant.

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