Une société récemment créée, appelée Matière lumineusea reçu un financement de la communauté du renseignement américain pour travailler avec l’Université de Harvard et l’Université de Boston sur le calcul photonique dans un véhicule autonome. Ce qui s’est traduit par développer un processeur capable de travailler avec la lumière, générant ainsi une énergie propre avec un impact zéro.
Lightmatter et les universités prestigieuses s’inscrivent donc dans les deux tendances automobiles, qui sont la progressive loin des moteurs à combustion interne, et dans la poursuite de la conduite autonome. Les deux sont des secteurs particulièrement encombrés, et en ce qui concerne les voitures autonomes, l’équipe de recherche rivalisera (ou collaborera ?) avec des entreprises telles que Waymo, General Motors, Stellantis et Tesla.
Un prototype qui fonctionne avec le soleil
Comme mentionné, les micropuces des voitures autonomes de Lightmatter se démarqueront par effectuer des calculs avec l’énergie de la lumière, contrairement aux traditionnels qui utilisent des électrons et des transistors.
Pour comprendre l’importance du projet, il suffit de penser que Lightmatter, l’Université de Harvard et l’Université de Boston ont reçu 4,8 millions de dollars grâce au financement d’une organisation gouvernementale appelée IARPA (Intelligence Advanced Research Projects Activity), qui fait partie de l’Office of National Intelligence des États-Unis. En bref, Lightmatter ne veut pas agir comme une nouvelle société de concept car comme Rivian, nous ne verrons donc pas de véhicules sous sa marque. Ce sera un société de puces photoniques, visant à alimenter plus efficacement les calculs d’IA.
Le co-fondateur et PDG de Lightmatter est Nicolas Harrisqui a déclaré qu’avec son équipe, ils sont « en construisant quelque chose qui n’est pas un processeur à usage général, c’est un processeur destiné à l’IA. C’est beaucoup de multiplications et d’additions, et beaucoup de données se déplacent autour de la puce à des vitesses très élevées, et nous faisons tout cela en utilisant la photonique intégrée.“.
Plus précisément, une puce photonique utilise les ondes lumineusessi, et pour comprendre la différence avec les électrons et les transistors on peut penser que dans le cas de Lightmatter les puces utilisent les interférences destructives et constructives de la lumière, alors que dans les puces normales les électrons utilisent les transistors comme « interrupteurs ». Ce qui rendrait l’idée de Lightmatter fructueuse, c’est, selon l’entreprise, une vitesse et une efficacité supérieures par rapport à une puce traditionnelle, et cela aiderait à faire un usage beaucoup plus rentable des ressources électriques limitées à bord d’un véhicule à batterie autonome. « Notre vision » – continue Harris – « est qu’à mesure que le marché se développe, nous préserverons l’autonomie de la batterie tout en fournissant l’énorme quantité de traitement nécessaire pour retirer le volant“.
Pour l’instant une expérience
Le véhicule expérimental, cependant, cela ne fonctionnera pas sur les puces photoniques. Pas seulement cela, au moins : ce sera une combinaison de puces qui fonctionnent avec des puces légères et traditionnelles, avec les premières qui traiteraient exclusivement de la partie calcul qui gère l’Intelligence Artificielle.
Comme mentionné, ils ne créeront pas quelque chose à partir de zéro. Harris déclare que «ils achèteront quelque chose dans le commerce“, car Lightmatter ne veut rien innover en matière de voiture, mais seulement le cerveau. Autrement dit, les puces photoniques pourraient être des unités centrales de calcul ou pour un véhicule autonome, mais aussi pour des véhicules comme des voiturettes de golf.
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